La météo plus clémente ou la perspective d’une sortie par le haut du confinement ont, semble-t-il, donné le coup d’envoi de la saison des vins rosés. On le constate volontiers aux Caves de Courcelles, où les clients affluent pour découvrir les nouveautés en la matière. Cette année, les vins aux robes allant du saumon au rouge très clair, traduisant des rosés plutôt jeunes et fruités à boire, sont plus que jamais présents dans la gamme.

 

Sans être expert, il peut être intéressant de connaître les deux méthodes de vinification des vins rosés, car celles-ci donnent des résultats différents au niveau des nuances des rosés que vous allez boire :

 

  • Par saignée : cette méthode de vinification se rapproche de celle des vins rouges. Grâce à la macération, le jus incolore (NB : grenache, cinsault, syrah, mourvèdre, carignan, etc. : les rosés sont élaborés à partir de cépages à peau noire et à jus blanc) va se colorer au contact des peaux. Mais cette macération est de courte durée (de 12h à 48h) pour éviter que le vin ne se colore trop au contact des peaux !
  • Par pressurage moyen : cette méthode consiste à presser lentement les grains afin d’en extraire la matière colorante. Il n’y a pas de macération avec les peaux (ou très peu), ce qui donne en général des vins peu colorés, qu’on appelle parfois « vins gris ».

 

La vinification par pressurage moyen est peu utilisée car il est difficile d’obtenir une couleur identique à chaque pressurage.

 

Par ailleurs, comme ont pu le constater Stefan et Qingqing, les jeunes générations sont davantage attirés par les rosés aux robes foncées type corail ou groseille, ce qui peut également influencer certains choix des producteurs.